La Compagnie
La Compagnie
Durant 12 ans, Axel De Booseré et Maggy Jacot ont formé le duo de créateurs de la Compagnie de théâtre itinérant Arsenic dont ils étaient les cofondateurs.
Avec le staff artistique qui forme aujourd’hui la Compagnie Pop-Up, ils ont réalisé les spectacles qui ont fait la renommée d’Arsenic : Une Soirée sans Histoires, Le Dragon, Eclats d’Harms Cabaret, Dérapages, MacBeth, Le Géant de Kaillass…Ce parcours a rassemblé près de 200.000 spectateurs lors de plus de 1.200 représentations. Une Soirée sans Histoires a reçu le Prix du Meilleur Spectacle jeune compagnie et Le Dragon le Prix du Meilleur Spectacle. Maggy Jacot a été nominée pour le Prix de la Meilleure Scénographie pour Eclats d’Harms Cabaret.
Leurs recherches d’un théâtre populaire contemporain mêlent étroitement les aspects de mise en scène à la scénographie et propose à un large public un théâtre de sens visuel et festif.
Depuis 2013, les deux créateurs et l’équipe artistique qui s’est rassemblée autour du duo entament un nouveau parcours avec la Compagnie Pop-Up. (Mireille Bailly, comédienne, Gérard Maraite, éclairagiste et François Joinville, créateur sonore).
L’année 2014 les a vus revenir sur le devant de la scène avec plusieurs créations. La première d’entre elles, Alpenstock de Rémy De Vos, coproduite par le Théâtre de Liège et le Théâtre le Public, fut représentée plus de 70 fois en Belgique, en France et en Suisse. On les a ensuite retrouvés au Théâtre de Poche avec Poids Plumede Mireille Bailly.
En septembre de cette même année, ils ont créé Cabaret du bout de la nuit, une fresque théâtrale et musicale sur la Belle Epoque et la Grande Guerre coproduite par le Théâtre de Liège, le Théâtre National et les Théâtres de la Ville de Luxembourg.
S’ensuit une aventure belgo-tchèque passionnante, Ubus d’après Alfred Jarry et avec des textes de Jean-Marie Piemme, fruit de la collaboration des deux capitales culturelles de 2015 ‑Mons et Pilzen- et du Théâtre de l’Eveil.
Début 2017, ils s’associent une fois encore avec le Théâtre de l’Eveil pour monter Mephisto de Thierry Debroux au Théâtre du Parc.
En 2018, ils créent Juke-Box Opéra au Royal Festival de Spa, un récit théâtral et musical de Paul Pourveur fondé sur le parcours singulier de la chanteuse lyrique Julie Mossay. Le spectacle est coproduit par le Théâtre le Public où le spectacle sera représenté en janvier 2019, par le PBA de Charleroi et par le Théâtre de Liège où Pop-Up est accueillie en compagnonnage (2018–2022).
En 2020 ils poursuivent leur collaboration avec le Théâtre de Liège pour Vous êtes uniques, également co-produit par l’Atelier Jean Vilar, un spectacle grande forme incluant « Out of the box » basé sur le texte « Le Grand Tri » de Paul Pourveur, avec des textes de Mireille Bailly et de l’équipe artistique. Ce spectacle interroge l’influençabilité de l’être humain dans ses comportements et ses espoirs, dans une forme kaléidoscopique qui allie réflexion et événement festif.
L’année suivante, la Compagnie s’associe avec la Maison Ephémère pour créer Le Départ de Mireille Bailly, un drame familial tendre et cocasse qui se lit comme une invitation à voler de ses propres ailes, même en allant à coutre-courant.
A la demande de la Compagnie, l’autrice écrit Flash Party un conte musical initiatique salutaire en cette période de sortie du confinement. Le conte est mis en musique par Johan Dupont et Isadora De Booseré et est joué dans de nombreux théâtres et centres culturels.
Le duo retrouve le Théâtre du Parc en 2023 pour mettre en scène Pinocchio de Thierry Janssen, une « fable insoumise » qui rassemble une belle équipe d’acteurs que l’on retrouve dans Le Dragon d’Evguéni Schwartz créé en 2025 au Théâtre du Parc, co-produit par la Compagnie et le Vilar où le spectacle est accueilli en 2026.
Cette année 2024, avec Oskar et Bianca de Mireille Bailly, co-produit et créé au Théâtre des Martyrs, en co-production avec le Théâtre de Liège, la Compagnie livre un récit à la fois intimiste, onirique et mêlé d’humour pour mettre en jeu les difficultés du vieillissement des parents et du deuil proche, et pointe le regard réducteur que l’on porte sur les personnes âgées. Un spectacle qui se veut une ode à l’imaginaire.