La can­ta­trice Julie Mos­say nous narre son par­cours de vie inso­lite entre les frites
et le chant lyrique. Une invi­ta­tion sen­sible à res­pec­ter sa pas­sion sans renier
ses ori­gines, à sabrer dans l’élitisme de l’Opéra tout en appré­ciant ses grands airs,
à se battre hors des sen­tiers tra­cés et créer son propre che­min de vie.
Un hymne à l’optimisme qui va a contra­rio des temps pré­sents.

Issue de deux géné­ra­tions de fri­tu­riers, tout pré­des­ti­nait la petite Julie à régner sur une arma­da de bâton­nets de pommes de terre à chair fari­neuse, dorés à sou­hait et qua­li­fiés de fier­té natio­nale. Car le père Mos­say, entre­pre­neur délu­ré et grand défen­seur de la frite arti­sa­nale, inves­tit dans la cuve de cuis­son et la plaque chauf­fante der­nier cri.
Et ça lui réus­sit ! Cepen­dant, fron­deuse mais pas ingrate pour autant, la gamine découvre par hasard et par Mozart l’univers de l’Opéra et s’en éprend.

Et nous voi­là par­ti sur la route de sa bio­gra­phie tur­bu­lente faite de grands écarts entre les snacks Woo­py et Puc­ci­ni, entre concours Reine Eli­sa­beth et bou­chées à la reine, entre ham­bur­ger et Schu­bert, entre Haen­del et fri­ca­delle. C’est avec une infi­nie finesse que ce spec­tacle de théâtre musi­cal emmène le mélo­mane autant que le néo­phyte et ôte les voiles appa­rem­ment her­mé­tiques de l’opéra. Mais c’est sans par­ler du mes­sage fort et opti­miste qu’il trans­met, den­rée rare dans ce sombre début de XXIème siècle.
Cette ode à l’écoute de son cœur, au res­pect de sa pas­sion, à la trans­gres­sion sociale et au cou­rage que néces­site les creux de vagues, consti­tue un exem­plaire pied de nez au cadre déter­mi­né de la des­ti­née. Ce diver­tis­sant, tendre et tou­chant par­cours de la com­bat­tante, peu­plé de per­son­nages pica­resques et de situa­tions rocam­bo­lesques, est por­té avec brio par le franc talent de Julie Mos­say en per­sonne, d’un pia­niste-com­po­si­teur de génie, d’acteurs poly­morphes épous­tou­flants et d’une mise en scène sen­sible et effi­cace.
On est dans l’art vivant, assu­ré­ment !

teaser

‘‘comme Cen­drillon

sor­tie d’une fri­te­rie’’

Presse à la créa­tion

août 2018

RTBF.be | Chris­tian Jade

“Juke-Box Opé­ra” : une vie d’artiste entre les notes de l’humour. ***

 

Le Soir | Cathe­rine Make­reel

Avec une pré­sence joyeuse et cha­ris­ma­tique, la chan­teuse construit un pont impro­bable entre deux mondes qui ne se croisent jamais pas­sant sans com­plexe de Whit­ney

Hous­ton à la « Flûte enchan­tée », de Bala­voine à Puc­ci­ni, d’Abba à Schu­bert de The Eye of the Tiger à Car­men. Accom­pa­gnée par l’excellent et pince sans rire Johan Dupont au pia­no, Julie Mos­say se confie aus­si sur les cou­lisses du monde cruel et com­pé­ti­tif qu’est l’opéra. Des cou­lisses savam­ment sculp­tées par la mise en scène d’Axel de Boo­se­ré et Mag­gy Jacot qui découpe la scène de rideaux semi trans­pa­rents tout en ryth­mant les anec­dotes et tours de chant.

Déjà pro­gram­mé au Théâtre Le Public cette sai­son, « Juke-Box Opé­ra » devrait faire un car­ton.

 

La Meuse (Sud­press) | Bru­no Beckers

Un conte de fées à la belge « comme Cen­drillon sor­tie d’une fri­te­rie », Juke-Box Opé­ra est du genre à tou­cher au cœur… et aux papilles gus­ta­tives. Car on y parle de frites mais aus­si d’opéra, d’amour fami­lial, de rêves et d’ambition.

de
Paul Pour­veur et Julie Mos­say

 

Avec

Julie Mos­say (jeu et chant)
Didier de Neck et Chris­tian Cra­hay en alter­nance (jeu)
Fran­çois-Michel Van der Rest et Didier Colfs en alter­nance (jeu)
Johan Dupont et Fabian Fio­ri­ni en alter­nance (pia­no)

 

Réa­li­sa­tion

Axel De Boo­se­ré et Mag­gy Jacot

 

Lumières

Gérard Maraite

 

Son

Fran­çois Join­ville

Spec­tacle musi­cal

Tout public

1h30

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 Une pro­duc­tion de la Com­pa­gnie Pop-Up, du Théâtre Le Public, du Palais des Beaux-Arts de Char­le­roi et du Théâtre de Liège où la Com­pa­gnie Pop-Up est accueillie en com­pa­gnon­nage (2018–2022). Avec le sou­tien du Tax Shel­ter de l’Etat Fédé­ral Belge et de la Com­mu­nau­té Fran­çaise.