La pièce de Mireille Bailly ques­tionne le regard que l’on porte sur les per­sonnes âgées, sur la trans­mis­sion de nos aînés, mais sur­tout il ques­tionne la place et la puis­sance de l’imaginaire.

 

Cette fic­tion est une his­toire de famille. Il y a trois sœurs et leurs parents, la vieille Bian­ca et le non moins vieux Oskar Pater­sonne. Tous deux sont artistes de music-hall. Ils sont à la fin de leur vie, la mort est à leur porte ; la Mère a subi une opé­ra­tion à cœur ouvert, le Père déso­rien­té sans elle la rejoin­dra bien­tôt à l’hôpital. Une femme étrange et bien­veillante rôde et accom­pagne silen­cieu­se­ment le dérou­lé de l’histoire.

 

L’action se situe dans dif­fé­rents lieux : dans une chambre d’hôpital, dans la mai­son des parents et enfin au funé­ra­rium.

 

Au début, il y a des échanges par­fois très terre à terre entre les filles. Petit à petit on découvre la vie des parents, les dif­fi­cul­tés d’une vie faite de choix radi­caux mus par la néces­si­té et la pas­sion. Il y a les consé­quences tan­tôt posi­tives tan­tôt néga­tives de ceux-ci sur leurs enfants. Il y a des dis­putes entre ces trois sœurs aux carac­tères bien trem­pés. Et vers la fin, sur fond de music-hall, une grande décla­ra­tion d’amour d’Oskar à Bian­ca. La chambre d’hôpital se méta­mor­phose alors en un lieu de poé­sie et d’imaginaire.

 

Ce texte est un peu cruel, comme la vie, mais il est aus­si ludique et drôle car l’autrice cherche à ce que l’émotion sur­gisse aux détours d’une dis­pute ou d’un fait ano­din. Elle y inter­roge la mémoire, la place des per­sonnes âgées dans nos vies, dans notre socié­té et aus­si la place de l’artiste. La pièce remet en lumière cette ques­tion « ne dit-on pas d’un vieux qui meure que c’est une biblio­thèque qui dis­pa­raît ? ».

Écri­ture : Mireille Bailly

Avec

Les trois filles :

Chris­tine : Del­phine Bibet, Julie : Anne-Pas­cale Clai­rem­bourg, Thé­rèse : Joëlle Fran­co

Les parents :  Oskar : Chris­tian Cra­hay, Bian­ca : Eliane Jor­tay

La Femme en cos­tume gris sou­ris : Mireille Bailly

Réa­li­sa­tion : Axel De Boo­se­ré et Mag­gy Jacot

Assis­ta­nat géné­ral : Julia Kaye

Créa­tion lumière : Gérard Maraite

Créa­tion bande son : Mat­thew Hin­guet

Cho­ré­gra­phie : Dar­ren Ross

Régie géné­rale et son : Mat­thew Hin­guet

Régie lumière : Guillaume Van­der­ton

Assis­ta­nat cos­tumes et acces­soires : Anne-Sophie Van­halle

Assis­ta­nat Scé­no : Rüdi­ger Flörke

Réa­li­sa­tion des cos­tumes : Chris­tine Pique­ray et l’Atelier du Théâtre de Liège

Construc­tion et déco­ra­tion : Ate­liers du Théâtre de Liège

Presse

La Libre Bel­gique | Sté­pha­nie Boc­cart

Un spec­tacle pétillant

 

Le Soir | Cathe­rine Make­reel

****

Pièce fan­tasque et vire­vol­tante
Toute la troupe mène tam­bour bat­tant cette fable déli­cieu­se­ment insou­mise.

 

Bran­ches­cul­ture | Jean-Pierre Van­der­lin­den

Cas­ting cinq étoiles ! Les liens de bonne cama­ra­de­rie évi­dents entre les comé­diens trans­pirent de leurs inter­pré­ta­tions et apportent une dimen­sion sup­plé­men­taire au spec­tacle.

 

Arts et Lettres | Dea­shelle

Un spec­tacle savou­reux et gri­sant, tant pour les adultes que pour les enfants.
Une brillante mise en scène qui ne manque pas d’humour.

Un pro­jet de la Com­pa­gnie Pop-Up, copro­duc­tion Théâtre des Mar­tyrs, Théâtre de Liège et DC&J Créa­tion.
Avec le sou­tien de la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles, Direc­tion géné­rale de la Culture, Ser­vice Théâtre, et du Tax Shel­ter du gou­ver­ne­ment fédé­ral belge et Inver Tax Shel­ter.